FAQ
Vos questions, nos réponses
Qu'est-ce qu'un opérateur territorial ?
Nous appelons "opérateurs culturels territoriaux", tous les opérateurs favorisant le travail de proximité au sein des territoires, dont l’ancrage territorial détermine le projet culturel, qui peuvent être pluridisciplinaires et qui disposent d’espaces et infrastructures dédiés à leurs activités.
Ce sont par exemple les Centres culturels et les bibliothèques, mais aussi les CEC, les musées ou encore les théâtres.
Qu'est-ce qu'un opérateur thématique ?
Nous appelons "opérateurs culturels thématiques", tous les opérateurs qui travaillent spécifiquement autour d’un (ou plusieurs) domaine(s) artistique(s) et sont donc spécialisés dans une discipline artistique ou expression culturelle.
Ce sont donc des opérateurs qui ont acquis une expertise via la pratique artistique/culturelle et qui se définissent davantage par la nature du travail réalisé avec les publics scolaires que par leur relation au territoire.
Ce sont par exemple certaines organisations de jeunesse, compagnies d’Arts de la Scène, etc
Pourquoi faire des projets PECA ?
Pour opérationnaliser le PECA, il est primordial de ne pas penser son organisation dans une perspective scientifique et rationnelle, mais au contraire de valoriser une conception « artistique » de ce parcours. Pour ce faire, les participants invitent à penser le « pourquoi » avant de réfléchir au « comment » c’est à-dire de ne pas obliger à « faire du PECA pour faire du PECA ». La première démarche, selon les participants, est d’arriver à déterminer clairement comment ce parcours permet de : -
Partir de ce qui vient de l’art pour penser d’autres disciplines ; - Penser à l’enfant en lien avec le rapport artistique au sein du parcours, mais aussi plus généralement au sein du TCPP (notamment par rapport à la place de l’erreur et de l’expérimentation) : il ne s’agit pas que le PECA devienne une « matière » comme une autre, soumis à la forme scolaire : même parcours pour tous, même programme pour tous, évaluation certificative pour tous; - Obliger les enseignants à lâcher prise avec la volonté d’expertise et de se servir du PECA pour leur permettre de « vivre eux-mêmes la situation que leurs élèves vivront », c’est-à-dire, de se mettre eux-mêmes dans une situation d’apprentissage.
Témoignage :
Dans le Brabant-wallon, par exemple, depuis 3 ans, une école primaire a intégré dans son projet d’établissement un projet artistique qui ne limite plus les activités d’éveil artistique à deux périodes, mais qui, au contraire, tente de l’implanter un maximum dans l’ensemble du cursus des élèves, dans des projets interdisciplinaires et/ou transdisciplinaires. Pour ce faire, une personne a été engagée pour donner des cours spécifiques d’éveil artistique (2h/semaine), mais surtout pour monter des projets avec les enseignants et les élèves dans l’ensemble des disciplines scolaires. Grâce à ce dispositif, « on peut, par exemple, détecter des élèves dyspraxiques avec la terre glaise… d’où l’importance de connecter l’ensemble des axes » nous dit l’une des participantes. Mais cela demande énormément de concertation afin de penser ces diverses formes de co-enseignement en fonction des savoirs et compétences à aborder.
Le Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique s’inscrit dans le premier axe stratégique du Pacte pour un Enseignement d’excellence. Il s'agit d'enseigner les savoirs et compétences de la société du 21ème siècle et favoriser le plaisir d’apprendre, grâce à une pluridisciplinarité, la découverte et l'expérimentation de la culture en lien avec les apprentissages.
En quoi le PECA est-il novateur ?
Le PECA a pour principe de toucher tous les élèves de l’enseignement obligatoire. Il s’agit donc d’une volonté d’extension et de généralisation de dynamiques déjà à l’œuvre entre la Culture et l’Enseignement préalablement à sa mise en place. Par ailleurs, le PECA en tant que parcours se conçoit comme un tissage d’expériences culturelles et artistiques diversifiées, progressives et complémentaires tant du point de vue des domaines d’expression, des approches, des espaces et des acteurs envisagés.
Qu'implique la notion de parcours ?
Un tissage (et non une simple succession) d’expériences culturelles et artistiques, dont certaines mailles peuvent être communes, mais dont le motif final sera propre à chacun.
Quels liens peut-on envisager entre l'art et les autres matières?
Le PECA est intrinsèquement transversal et concerne tous les cours de la maternelle à la fin du secondaire. Tous les nouveaux référentiels proposent des croisements avec des activités culturelles et artistiques qui permettent de renforcer la dimension culturelle des contenus des différents domaines d’apprentissage.
Que sont les groupements d’opérateurs culturels (consortiums) ?
Le rôle des groupements d’opérateurs culturels est, entre autres : d’impulser et d’organiser la coopération au sein de la zone entre les acteurs de l’Enseignement et de la Culture, entre les écoles et les opérateurs culturels territoriaux, entre les artistes, les créateurs et les équipes pédagogiques ainsi que d’agréger et compléter l’offre culturelle vers l’Enseignement et d’organiser la médiation vers les écoles avec les artistes, les opérateurs culturels et les ESAHR.
Les groupements d’opérateurs culturels sont composés principalement d'opérateurs culturels territoriaux : centres culturels, bibliothèques publiques mais aussi, d’opérateurs de médiation artistique et culturelle reconnus, bénéficiant d’une convention ou d’un contrat programme avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et ayant une légitimité sur le territoire d’une zone de concertation.